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Les Différences Interculturelles Au Travail : Il Faut Les Anticiper !

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Nos cultures respectives influencent fortement notre vision du monde et la façon de conduire notre business. 

La connaissance des différences de codes selon les origines est essentielle pour des collaborations commerciales efficaces.

Chaque pays a sa propre étiquette, c’est-à-dire un ensemble de règles et d’usages considérés comme socialement acceptables. Ces caractéristiques ont une portée générale qui n’est pas forcément valable pour tous les membres d’une nation, car au sein de chaque groupe, existent des identités propres à chaque entreprise, des rapports hiérarchiques et interpersonnels spécifiques. Cependant, on peut observer des tendances marquantes, typiques pour chaque pays.

Le rapport à l’argent et à la réussite

En France, on parle de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Les Anglophones parleront de  »social manners » or  »etiquette » et inversement de  »social faux-pas » (on prononce  »social » à l’anglaise, mais  »faux-pas » est en français, avec ou sans trait d’union) ou  »taboo ».

Ainsi, demander à quelqu’un à combien s’élèvent ses revenus ou son chiffre d’affaires sera vu comme intrusif ou déplacé en France, alors que les Américains, beaucoup plus décomplexés pour parler d’argent, trouveront cela normal car c’est un critère de succès et de réussite. Les Français sont fascinés par l’argent et les entreprises veulent en gagner, mais en faire étalage est mal vu. 

Alors que les Anglo-Saxons valorisent la réussite et respectent ceux qui ont gagné beaucoup d’argent comme des modèles à imiter, les Français ont un rapport plus ambigu avec les riches qu’ils vont à la fois envier et parfois juger responsables des inégalités.

L’avancement dans l’entreprise

Alors que les Américains vont rétribuer les employés au mérite en s’en tenant aux résultats et en valorisant l’esprit d’équipe (= »team spirit »), en France, l’approche est plus politique et individualiste. Il s’agit de se faire bien voir, de travailler son image.

La communication

Les Anglo-saxons, et particulièrement les Britanniques, très attachés à la politesse et à la courtoisie, auront du mal à exprimer un désaccord ou émettre une critique, surtout en affaires.  

Aux États-Unis aussi, dans un esprit différent, pour valoriser l’individu, être positif, on évite la critique.

Les Français, eux, sont plus directs, au risque de passer pour arrogants, voire grossiers, et préfèrent passer outre la bienséance pour plus de franchise dans les relations commerciales.

Les réunions

Dans les entreprises françaises, les réunions ont avant tout pour but le partage et l’échange d’idées, mais ne mènent pas forcément à des décisions impactant la direction des affaires. En Grande Bretagne comme en Amérique, l’objectif est en revanche de discuter pour parvenir à des mesures concrètes. Les négociations prennent donc souvent plus de temps en France.

Les relations avec l’employeur

La relation des employés avec leur supérieur en France est plus distante qu’en Angleterre ou aux États-Unis. Là-bas, les employés ont un statut de collaborateur. Le patron proposera plus facilement de partager des moments de convivialité en dehors du cadre professionnel. Par contre, en France, on aime moins mélanger affaires et vie privée. Les rapports hiérarchiques y sont plus marqués avec des liens de subordination. 

Cependant, l’influence des pays anglo-saxons ces dernières années a favorisé les rapprochements des membres d’une organisation avec le développement du  »team building », expression anglaise utilisée dans les entreprises françaises pour désigner la construction ou le renforcement de l’esprit d’équipe. Il s’agit d’une activité ou une sortie visant à créer un lien dans une équipe et à atteindre un objectif ludique par la mise en commun des forces de chacun. Il arrive que les cadres rejoignent  leur équipe.

L’ambiance et l’humour

Les Français sont très sérieux en affaires, concentrés, voire parfois tendus. Pour détendre l’atmosphère, rien de tel que l’humour anglais. Mais alors, on touche au cœur de nos différences culturelles. Déjà, quand nous parlons d’humour anglais, les principaux intéressés utilisent l’expression  »British humour » (= humour britannique), pour ne froisser aucun membre des sujets de Sa Majesté. Il est caractérisé par un côté « pince-sans-rire », c’est-à-dire que celui qui plaisante le fait littéralement sans rire, en ayant l’air de penser ce qu’il dit. Il y a aussi des thèmes récurrents tels que les situations absurdes de la vie courante ou encore le  »nonsense » qui consiste à présenter comme logiques des raisonnements complètement illogiques, et également l’humour noir, souvent associé à ce qu’on appelle  »l’understatement » (à rapprocher en français de l’euphémisme qui minimise une situation par des termes en-deçà du sens réel, et de la litote, par laquelle on dit moins pour laisser entendre plus) qui va minimiser les catastrophes les plus terribles, sans oublier les jeux de mots (=  »puns », en anglais). Si les Français ne sont pas toujours sensibles à cet humour, cela peut tenir à une méconnaissance des subtilités de la langue anglaise, mais aussi au fait qu’ils privilégient un humour basé sur le second degré, l’ironie et la dérision. De plus, être pince-sans-rire peut parfois dérouter car on ne sait pas toujours si l’interlocuteur plaisante ou pas. 

Le vouvoiement et le tutoiement

En France, le vouvoiement et le tutoiement permettent de s’adresser à une personne avec un vous ou un tu selon la situation. Le vouvoiement est avant tout une marque de respect et parfois un moyen de tenir la personne à distance. Quand on ne connaît pas un adulte, on le vouvoie. On tutoie les enfants et les adolescents, en général. Dans certains milieux professionnels, il est d’usage de se tutoyer, notamment quand l’équipe est composée de jeunes, mais aussi parce que cela semble plus naturel, surtout si les postes sont au même niveau. C’est une question de culture d’entreprise.

En anglais moderne, cette distinction n’existe pas puisque  »you » est utilisé, quel que soit le rang hiérarchique ou social de l’interlocuteur.

Le choix du tutoiement ou du vouvoiement peut être un casse-tête en France.  En cas de doute, on estime qu’il vaut mieux vouvoyer la personne dans un premier temps. La personne la plus âgée ou hiérarchiquement plus avancée prendra l’initiative de proposer le tutoiement, ou pas. 

N’hésitez pas à partager vos expériences dans les commentaires et à donner votre point de vue sur les points évoqués.

Si vous souhaitez améliorer vos compétences linguistiques et apprendre davantage sur les différences culturelles entre la France et les pays anglophones, n’hésitez pas à nous contacter par courriel, à l’adresse hello@espacelingua.com ou par téléphone au 06.40.66.40.48.

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